La copropriété regroupe un ensemble de lots appartenant à différents propriétaires. Puisqu’ils sont amenés à partager certaines parties, le bien immobilier doit être géré par un représentant. C’est le syndic qui occupe le rôle de gestionnaire et de représentant légal. Toutefois, dans le cas d’une habitation neuve, ce mandataire n’est pas encore désigné dès le début. Ainsi, le promoteur immobilier devra proposer un syndic provisoire. Celui-ci aura pour mission principale de s’occuper de l’immeuble jusqu’à ce qu’un vrai représentant soit élu par le syndicat. Comment ce promoteur devra-t-il procéder pour satisfaire les copropriétaires ? Découvrez les réponses dans cet article.
Table of Contents
Qu’est-ce que le syndic provisoire ?
Avant de comprendre le rôle du syndic provisoire, il faut en savoir plus sur le syndic de copropriété. En réalité, ce dernier est chargé de la gestion courante d’une copropriété. Il peut être un professionnel ou un non-professionnel.
Dans le premier cas, il doit se conformer à certaines exigences, telles que :
- L’apport d’une garantie financière pour prévenir une faillite ;
- La souscription à une assurance de responsabilité civile ;
- La détention d’une carte professionnelle délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI).
Dans le second cas, le représentant n’a pas à fournir ses pièces. Toutefois, un non-professionnel n’est pas un expert en administration, en finance et en droit. Il peut donc avoir du mal à gérer correctement la copropriété.
Dans tous les cas, il faudra que celui-ci maintienne l’immeuble en bon état. Cela passe par la réparation des équipements dysfonctionnels et par le nettoyage des zones communes.
Le syndic provisoire, lui, est commis d’office. Il gère l’immeuble durant un mandat d’une année. Son remplaçant sera ensuite choisi en assemblée générale (AG).
La désignation du syndic provisoire
La notion de copropriété est régie par la loi de 1965. Selon ce document, un bâtiment devient une copropriété au moment où le promoteur livre le premier lot. Dès lors, un syndic doit gérer le bien immobilier.
Il est possible de désigner ce représentant de trois manières :
- Le promoteur l’inclut dans le règlement de copropriété. Notez bien que ce document doit être respecté par tous les copropriétaires ;
- Les copropriétaires autorisent le promoteur à choisir le syndic. Cette information doit être précisée dans l’acte de vente et ne peut pas être négociée ;
- Le promoteur ajoute le contrat de syndic au contrat de vente de chacun de lots.
Comment être un bon promoteur immobilier ?
Le tarif ne suffit pas
Certes, vos clients accorderont une attention particulière à vos honoraires. Mais ce n’est pas une raison pour afficher des tarifs trop bas. En effet, si vous bradez votre tarif, les acquéreurs pourraient craindre de mauvais services. De ce fait, vous devrez établir un budget précis de vos dépenses et proposer un tarif à une juste valeur.
La communication est la clé
En tant que promoteur immobilier, vous devez être à l’écoute de vos clients. Prenez le temps de parler avec eux ! Il faut que vous sachiez exactement ce qu’ils recherchent. Comme il s’agit d’une copropriété, demandez-leur s’ils ont des requêtes précises pour le syndic. Cela vous aidera dans la sélection de cet individu.
La digitalisation des process est indispensable
Tous les projets immobiliers exigent de préparer beaucoup de paperasses. Cela peut prendre énormément de temps, d’autant plus que vous devrez vous entretenir souvent avec vos clients. Pour éviter cela, optez pour des canaux de communication digitaux ! De cette manière, vos interlocuteurs pourront suivre l’avancée du projet en temps réel.
Pour améliorer l’expérience client, vous pourrez même organiser des visites en réalité virtuelle. Ils pourront ainsi suggérer des améliorations ou procéder à la négociation plus facilement.
En fin de compte, le promoteur immobilier a une lourde tâche sur les épaules. Dès la mise en place du projet, il doit garantir la meilleure expérience d’achat à ses clients.